— i love rock'n'roll
feat phil presley

cadres … mais bon sang cadres devant, non à gauche ! Bon allez pousses-toi de là ! une personne fut poussée sur le côté et manqua rapidement de tomber par terre s'il n'avait pas été rattrapé par une personne de l'équipe. Une jeune brune se plaça derrière une caméra, son œil dans le viseur. Réglant presque parfaitement la machine à filmer, elle s'apprêta à appuyer sur le bouton play quand elle sentit une présence dans son dos. Aussitôt elle compris que d'avoir pris le contrôle de la caméra avait été une bonne idée et tendis l'objectif au professeur. Toujours cet air neutre, sans expression particulière, aucun sourire ou brillance dans ses yeux, tout le temps ce suspense insoutenable jusqu'à ce qu'une parole au ton stricte sort de sa bouche. Un a, bon il n'y a pas le petit plus derrière mais tant pis c'est toujours ça de gagner. Arelis partit ranger son matériel au fond de la salle de cours et dans les placards prévus à cet effet et se dépêcha de sortir de la salle, prendre un bon bol d'air, malgré tout la fumée tueuse des fumeurs. Comprend pas pourquoi ils foutent leur vie en l'air comme ça. Bon OK, il faut vivre chaque jour comme le dernier mais quand même. La belle brune préféra quitter la place fumeurs et se diriger vers la rue principale, prendre un bon café chaud. Non, elle n'avait pas fini les cours, mais le dernier qui lui restait, était un cours de musique, elle n'en avait pas besoin et le professeur comprendrais très bien comme à chaque fois. Non, elle n'avait pas non plus l'habitude d'aller au Starbucks car à l'heure qu'il était, il était bourré de monde. Arelis opta pour en prendre un dans un salon de thé puis passa un bon moment, faisant les boutiques à droite et à gauche.

sunday bloody sunday ... Le téléphone portable, enfin du moins, la sonnerie qui retentit à l'intérieur du sac. Pourtant la jeune fille ne sembla pas y faire très attention car il ne s'agissait que d'un simple sms provenant de son patron comme quoi, le lendemain elle devrait jouer au bar pour satisfaire les clients avides de musique ces temps-ci. Au lieu de rentrer directement chez soi, elle préféra passer chez sa meilleure amie, prendre des nouvelles sachant qu'aujourd'hui elle n'avait pas cours. Grimpant dans la cage d'escaliers, claquant de ses talons hauts, on allait l'entendre arriver celle-là. Son cellulaire à la main, elle arpenta les couloirs, tourna à gauche puis à droite et encore à droite pour arriver devant une porte commune aux autres. Après avoir lancé un message sur son twitter, elle rentra sans frapper au risque de trouver sa meilleure amie dans les bras de quelqu'un et être très occupée. Chance, la propriétaire était sur son canapé regardant on ne sais pas quoi à la télévision.

ENNA ─ tu pourrais frapper avant d'entrer, non ?
ARELIS ─ ah ça, jamais, tu me connais trop.
ENNA ─ oh ça oui. J'ai un truc à te dire d'ailleurs …
ARELIS ─ faut p't-être que je me pose.
ENNA ─ il y a quelques rumeurs à propos de phil.

C'était pas vraiment étonnant, Arelis n'était pas la première à sortir avec Phil. D'ailleurs Enna était sortie avec lui. Mais de là à mettre une fille enceinte, c'était tirer par les cheveux mais peut-être plausible. Ça nécessité beaucoup d'explications. Mais c'était avant tout une rumeur. La belle brune préféra rentrer de suite chez elle et ne pas trainer en chemin au cas où il serait déjà à l'appartement. Apparemment non, car la porte était encore bloquée à clé mais pas de l'intérieur. Balançant son sac sur la canapé, ce qui manqua pas de faire tomber quelques affaires, elle se dirigea vers la salle de bain et humidifia son visage d'eau froide. Rien ne mieux à part un bain pour avoir la tête et les idées au clair. Entendant des pas dans l'entrée, la jeune fille attrapa une serviette crème et s'essuya le visage jusqu'à ce que toutes les gouttes disparaissent et resta un moment devant le miroir avant de lancer à travers tout l'appartement pour se faire entendre.

ARELIS ─ phil c'est toi ?

La matinée de Phil commençait par son cours de Droit, il s'ennuyait ferme, car le droit ne l'intéressé plus. Arelis lui a refilé le virus passion cinématographie, il attendait juste que son année se termine pour suivre la voie d'Arelis. Il était assis à côté de la sublime Lowry, s'il s'écoutait il lui sauterait dessus tellement elle l'attire. Tout chez elle était attirant, sa voix, ses cheveux, son visage, ses yeux, sa bouche, son corps, mais ce n'était pas vraiment sexuel vu que Phil éprouve de réels sentiment en son égard. Il était assis juste à côté d'elle, même son parfum était envoutant. Mais, rien ne lui fera changer d'avis il était amoureux d'Arelis.

Lowry - Tu vas bien phil ?

Phil - Très bien & toi ? Je suis en retard au Starbucks à demain

Voilà à quoi ressemblait les conversations, entre Phil & Arelis, il l'évite même s'il savait qu'il contrôlait parfaitement la situation. Il n'en a pas parlé à Arelis, car il ne voulait pas lui faire peur et ne pas la perdre surtout, ce serait bête de perdre quelqu'un à cause de ça non ? Surtout que Phil ne l'avais jamais trompé en deux ans de vie commune. Celui-ci continuait de marcher jusqu'au Starbucks où il passait son après midi là-bas à travailler en tant que gérant. Le travail était pesant, mais fort heureusement il n'était pas au comptoir aujourd'hui il devait juste superviser ses serveurs.

Phil - Non, tu fais une bêtise là Alvin, regarde comment je fais

Alvin - Merci dude.

Puis, avant de rentrer chez lui, fatigué il regardait son téléphone, plusieurs messages de Dawson, Lowry, Timéane, mais aussid 'une certaine Scyllah. Comment elle le connaissait ? Il n'allait pas tarder à le savoir,car elle lui donnait rendez-vous dans un salon de thé.

Après une énorme dispute avec Scyllah alias Billie Jean, surnom que lui donne Phil, celui-ci décida de rentrer chez lui en espérant qu'Arelis soit à la maison pour lui expliquer cette histoire, car tous ceux qui lui ont envoyé un message connaissaient l'affaire en tant que rumeur et voulait la confirmation de la part de celui-ci. Mais il ne répondait pas, car il voulait être le premier à en informer Arelis, il ne voulait pas qu'elle le sache de la bouche d'une autre personne.

Il l'ouvrit la porte avec sa clefs, elle était ouverte, il était donc soulagé car cela signifiait qu'elle était là. Il posa sa veste dans le pote manteau et entendit la magnifique voix d'Arelis, elle voulait savoir si c'était bien lui qui était entrait.

Phil - Oui chérie c'est moi, faut que je te raconte un truc.